- embonpoint
- I.EMBONPOINT. s. m. Bon estat, ou bonne habitude de corps. Il ne se dit que des personnes un peu pleines & grasses. Avoir de l'embonpoint. avoir trop d'embonpoint. prendre de l'embonpoint. reprendre, recouvrer son embonpoint.II.Embonpoint. s. m. Bon estat ou bonne habitude de corps. Ne se dit gueres que des personnes un peu pleines & grasses. Avoir de l'embonpoint, trop d'embonpoint. prendre de l'embonpoint. reprendre, recouvrer son embonpoint.Point, se prend aussi dans les choses morales pour Degré, periode. Il faut railler, mais jusqu'à un certain point. sa reputation est arrivée à un point que, &c. il se chagrine de tout à un point. il en est affligé à un tel point. il est au plus haut point de sa gloire. En ce sens on dit adv. Au dernier point, pour dire, Extrémement, excessivement. Il est brave au dernier point. insolent au dernier point. heureux, malheureux au dernier point. elle est laide au dernier point, belle au dernier point.Point, se prend aussi pour Instant, moment, temps precis dans lequel on fait quelque chose. J'arrivay sur le point qu'ils alloient partir. sur le point de mourir il declara. au point que les troupes alloient donner, il survint un accident.On dit adv. dans ce sens, qu'Un homme vient à point, bien à point, pour dire, qu'Il arrive à propos. Vous venez à point, nous avons affaire de vous. vous arrivez bien à point, fort à point.On dit, d'Un avantage qui arrive à quelqu'un qui en avoit extrémement besoin, que Cela luy vient bien à point. il estoit ruiné, il a recüeilli une grande succession, cela luy est venu bien à point.On dit prov. Tout vient à point qui peut attendre, pour dire, que Dans les affaires du monde on vient a bout de tout avec le temps & avec la patience.On dit, A point nommé, pour dire, Au temps précis, au moment determiné. Le secours arriva à point nommé dans le temps qu'on avoit marqué.On dit aussi, qu'Un homme est venu à point nommé, pour dire, qu'Il est venu tres-à-propos. Nous avions tres grand besoin de vous, vous estes venu à point nommé.
Dictionnaire de l'Académie française . 1964.